Informations

Adresse:

Paroisse d'Orbais

rue Trémouroux 107

1360 Orbais (Perwez)

Tel: (0032) 081 65 61 17

Email: paroisseorbais@gmail.com

Horaires des messes:

Du lundi au vendredi: 9h (sauf exception)

Samedi: 18h

Dimanche: 10h30

mardi 22 décembre 2015

Journal paroissial N°1

Chers habitants d’Orbais,

BIENTÔT NOËL…

UNE NOUVELLE INITIATIVE : UN FEUILLET PAROISSIAL INFORMATIF !
    
Réunissons-nous à l’église…
          













…avec le Père André Kibanguka 



Calendrier du mois de décembre
  • Jeudi 24 : MESSE DE NOËL DES FAMILLES à 18h30
  • Vendredi  25 : jour de Noël  messe de l’aurore à 10h30
  • Samedi 26 : messe à 18h
  • Dimanche 27 : messe de la Sainte Famille (Joseph, Marie, Jésus) à 10h30
  • Du lundi 28 au mercredi 30 : messe chaque matin à 9h
  • Vendredi 1er janvier 2016 : messe à 10h30
  • Du lundi au vendredi : une messe est dite chaque matin à 9h
  • Chaque samedi soir : messe à 18h
  • Chaque dimanche matin : messe à 10h30
  • Retraite annuelle de notre Prêtre du 04 au 09 janvier 2016



Le temps de Noël nous parle de tendresse, de réunions familiales, de départ en vacances, de la fête, des cadeaux et de la joie des enfants. Il y a des chants de Noël, des lumières qui brillent dans les rues,  le sapin de Noël, la crèche et la messe de Noël…

À Noël, « un Sauveur nous est né » 
Notre monde paraît bien abîmé : la paix semble loin, que ce soit de la violence et du découragement, des incompréhensions au niveau mondial, politique, familial ou professionnel, tout cela occulte le soleil de la paix et surtout de l’espérance. Noël lui-même semble avoir été pris en otage. L’écart entre riches et pauvres ne fait que grandir. Les personnes plus faibles sont si souvent oubliées…

Avec la naissance de Jésus à Bethléem il y a 2000 ans, la parole de l’ange Gabriel annonçait une lumière cachée dans une nuit noire : tournons-nous donc vers la lumière de Dieu.  
 
La paix est toujours possible si nous nous y mettons tous, là où chacun est ! Tant d’événements récents nous amènent à vivre dans la peur. Nous risquons alors de nous enfermer derrière des certitudes et des sécurités religieuses, culturelles et nationales. Des murs se construisent et se renforcent de plus en plus entre groupes, populations et religions. Cependant, des citoyens se lèvent, ouvrent leurs coeurs à ceux qui souffrent, gardent la Foi, tout en voyant la vie d’une autre manière. Celle-ci nous pousse, nous demande d’avancer en faisant de plus en plus confiance en Dieu. 


Le saviez-vous ? 
Chers amis dans le Christ Jésus,
Nous venons de commencer une nouvelle année liturgique avec le temps de l’Avent. Qu’est-ce qu’une année liturgique ? 
L’Année liturgique est comparable à une roue, de vélo en l’occurrence, avec 365 rayons ou rais (jours de l’année). La roue n’arrête pas de tourner grâce à l’axe central. L’axe central est comme une lumière qui éclaire l’ensemble des rayons. Cet axe central, dans l’année liturgique, est le Christ Jésus, qui éclaire chaque jour de l’année par son message, sa parole et sa vie. Notre Mère l’Eglise fait en sorte que, durant 365 jours, chaque moment de la vie de ses enfants soit illuminé par la lumière de son Maître. Noël, Pâques et le temps après Pentecôte. Voilà les 3 piliers de l’année liturgique.
Origine de l’année liturgique.
 Au début de l’Eglise, il n’y avait pas de fêtes liturgiques. Les premiers chrétiens se rencontraient uniquement le dimanche, jour du Seigneur. Ils écoutaient la Parole et partageaient le pain en se rappelant de la mort et la résurrection du Seigneur. Chacun retournait chez soi en s’encourageant mutuellement à se revoir le dimanche suivant. En fait, ils faisaient le strict minimum en ces temps de persécutions généralisées dans l’empire romain. Très tôt ils sentirent le besoin de célébrer Pâques non pas un seul jour, mais par une préparation (temps du Carême) et une célébration de 7 semaines càd 50 jours jusqu’à la Fête de Pentecôte. Ils introduisirent la Fête de Pâques, la seule fête de l’Année liturgique. 
La Fête de Noël fut introduite seulement, vers le milieu du 4ème siècle, avec la liberté religieuse, après les persécutions. Comment est-ce que la date du 25 Décembre a été fixée ?
Chez les peuples païens, il existait une fête de « la Naissance du Soleil ». En Egypte, elle était célébrée le 6 Janvier, et à Rome, le 25 Décembre. Comme le soleil était leur dieu, ils célébraient sa naissance, en mangeant et en buvant excessivement, ce qui souvent conduisait à tant de choses qu’il est superflus de mentionner. Comme les chrétiens devenaient plus nombreux et plus influents que les païens, grâce à des conversions en masse, suite à la fin des persécutions, ils s’approprièrent cette fête païenne du 25 Décembre, parce que, le Christ était leur Soleil qui éclaire tout homme. Ainsi, pendant des années, l’année liturgique commençait le 25 Décembre. Au 7ème siècle, ils trouvèrent que Noël était devenu une fête tellement importante que la célébration en un jour ne suffisait plus. Ils ajoutèrent une préparation des 4 dimanches de l’Avent.  


 La caractéristique d’une couronne d’Avent vient de la superposition d’un carré dans un cercle. On retrouve le même symbolisme dans la coupole, qui veut représenter le point de rencontre architectural entre la terre et le ciel. Dans une couronne d’Avent nous est rappelé que le divin et l’humain se rencontrent et se relient l’un à l’autre. 


Que signifie l’Avent ? 
Les païens utilisaient la parole « Avent » pour signifier la venue de leur dieu. A un certain jour de l’année, ils exposaient une statue de leur dieu et invoquaient ses faveurs et bénédictions.  Le terme « Avent » signifiait aussi la « visite » du roi dans une ville et même le couronnement du nouveau roi. Ici aussi les chrétiens se sont approprié le terme comme la venue de leur Dieu dans le monde en Jésus Christ et comme la période de préparation de cette visite. 
Que faire pendant l’Avent ?
Est-ce que Noël est la date anniversaire qu’on prépare en faisant  des dépenses pour faire fête avec la famille, les amis, en dansant en chantant ? Oui, les chrétiens chantent dansent et font des courses pour Noël aussi, mais ils savent que Noël est beaucoup plus que cela. 
La Parole de Dieu qui nous accompagnera dans les semaines qui viennent, nous dit que Jésus n’est pas venu une fois, qu’Il continue à venir. Il est présent dans les évènements heureux et malheureux de nos vies, dans tout ce qui nous arrive dans  l’Eglise et dans le monde. Il vient et est présent dans tous ceux et celles qui disent des paroles d’amour, de paix et de réconciliation ; dans tous ceux et celles qui croient et construisent un monde nouveau. Nous sommes invités à être vigilants dans la prière et prêts à voir et préparer les chemins que la Seigneur a choisi pour venir à nous pour nous sauver du mal malin.

Prions : 
Oui Seigneur Jésus tu dois venir.  Le monde, déchiré et assombri par l’homme, a tant besoin de Toi ! Viens Seigneur Jésus ! Viens éclairer dans nos obscurités ! Viens combler les fossés et les montagnes, dans nos relations avec Toi et nos frères et sœurs, parce qu’ils T’empêchent de venir. Ta venue seule peut nous donner la paix, peut donner la paix au monde qui a tant besoin de ta Paix !
P. André Kibanguka 

Éveiller un enfant au sens chrétien de Noël :        
 Les enfants de 6 à 12 ans sont invités à approfondir la beauté du don de Dieu en participant à leur manière, par exemple en faisant des bricolages, des coloriages qui leur permettront de mieux intérioriser l’importance de l’anniversaire de la naissance de Jésus.
Ils peuvent les amener à l’Eglise d’Orbais pendant la journée de 9h à 18h ou l’emmener avec lui lors de sa venue à la messe de Noël pour garnir la crèche de l’Église.

Aller à la rencontre de personnes sans distinction de « race » ou de religions


Parmi l’équipe de la paroisse d’Orbais très directement soucieuse d’offrir une aide aux personnes malades, seules, à nos aînés, aux personnes handicapées qui ont tant à nous apporter, ayons à cœur de nous tourner vers eux avec un regard qui les valorise et leur redonne confiance et espérance.
Il faut également souligner combien le soutien moral et l’accompagnement sont indispensables, et même essentiels à long terme. Quand bien même les résultats ne seraient pas directement visibles ou concrets aux yeux de tous.


Pour la visite du prêtre, pour demander le passage d’un ou d’une bénévole de la paroisse, pour parler, échanger, communier, demander de l’aide, vous pouvez former le numéro de téléphone du Père André au 0485/28.37.71


Présentation de notre nouvel Evêque Mgr Jozef De Kesel

 « Pour Mgr De Kesel, la crise ouvre un avenir…
Je suis profondément convaincu que l’Église est en crise mais, pour moi, le mot crise est un concept positif. C’est à dire que c’est un moment de changement. Il faut accepter la situation telle qu’elle est aujourd’hui et, à partir de là, construire un avenir nouveau. 
Il est important de réfléchir à la place de la religion dans une société qui a évolué d’une communauté chrétienne relativement homogène vers une société laïque, a déclaré Mgr. Jozef De Kesel, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles désigné par le pape François. L’Église doit rester une communauté ouverte, qui ne s’isole pas de la société. 
Être croyant n’est plus un réflexe spontané, alors que l’Église était omniprésente jusqu’aux années 50 et avait une forte influence et position. La séparation entre l’Église et l’État est très importante et les autorités doivent être neutres, mais la société elle-même n’est pas neutre. La religion est présente dans la société. C’est pourquoi le nouvel archevêque estime que le grand défi est de réfléchir à la place de la religion dans la société laïque et pluraliste. 
Pour lui, l’islam traverse une crise similaire. L’islam est également confronté à cette question: que signifie pour les musulmans être croyants dans une société où la sharia n’est pas la loi. Même question pour les chrétiens: que signifie être chrétiens dans une société qui n’est pas chrétienne dans son ensemble? 
Selon Mgr De Kesel, l’Église n’a plus la même influence qu’elle avait avant mais cela ne signifie pas qu’elle doive évoluer vers un organe fermé. Le pape François plaide aussi pour cela. Une Église qui reste ouverte et ne s’isole pas de la société. Une Église qui existe pour une conviction mais a également un grand respect pour ceux qui ne partagent pas son idéologie. 
Le nouvel archevêque a également abordé la question des unités pastorales. On est train un peu partout en Belgique, mais aussi en Europe occidentale d’en regrouper les paroisses et d’en former une unité pastorale. 
D’où la question de l’avenir des lieux de culte et c’est là que l’on va montrer que les temps ont changé. Il n’est pas question de dire que l’on va supprimer les églises, mais il faut  bien accepter que l’infrastructure, le patrimoine que nous avons hérités du passé où l’Eglise était aussi matériellement omniprésente, nous dépasse. 
Le respect des uns et des autres est une valeur importante de l’Evangile mais aussi de la culture moderne. 
Sur le manque de Prêtres, il ne faut pas uniquement voir le manque de Prêtres. Il y a beaucoup de personnes qui s’engagent dans l’Eglise. Nous ne sommes pas une Église uniquement cléricale et c’est important. »


Merci à :

Père André Kibanguka
Anne-Marie Themans
Marie Thérèse Meunier
Agnieszka Tyka
Régine Geloen
Tom Geloen