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Paroisse d'Orbais

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1360 Orbais (Perwez)

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Du lundi au vendredi: 9h (sauf exception)

Samedi: 18h

Dimanche: 10h30

vendredi 12 février 2016

Journal Paroissial n° 2- Pâques




Paroisse d’Orbais
                                                   Journal Paroissial n° 2- Pâques  2016
                                              


Chers amis de la Paroisse d’Orbais,
Le saviez-vous ?
Le Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde 
Le Pape François, de sa propre initiative, « motu proprio » dit-on en latin, dans sa Bulle d’indiction (lettre apostolique d’intérêt général portant le sceau du Pape), dont le titre est « Misericordiae vultus Jesus » ce qui veut dire « Jésus est le Visage de la Miséricorde (du Père) », a proclamé le jubilé extraordinaire de la miséricorde, une année de grâces, une année sainte, une année  de méditation et de  pèlerinage, sur le thème de la Miséricorde Divine, du 8 Décembre 2015, Solennité de l’Immaculée Conception, au 20 Novembre 2016, Solennité du Christ Roi de l’Univers; et il ‘a inauguré par l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre à Rome.
Comme promis lors de la sortie du premier numéro du Journal paroissial, je vous donne ici quelques éléments de l’essentiel sur le Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde et comment chacun de nous et notre communauté paroissiale, pourrons nous joindre à nos frères et soeurs du Vicariat du Brabant wallon, de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles, de l’Eglise catholique de Belgique et des Eglises catholiques de tous les continents, pour célébrer cet évènement important pour notre foi et notre vie chrétienne.
Qu’est-ce que le Jubilé et quel est son origine dans l’Eglise ?
La tradition du Jubilé dans l’Eglise Catholique tire ses origines de l’Ancien Testament, notamment d’un texte du Livre du Lévitique 25, 8-54 où on lit entre autres :
« Tu compteras sept semaines d’années c’est-à-dire sept fois sept ans ; cette période de sept semaines d’années représentera donc quarante neuf ans. Le septième mois, le dix du mois, tu feras retentir le cor pour une acclamation ; au jour du Grand Pardon, vous ferez retentir le cor dans tout votre pays, vous déclarerez sainte la cinquantième année et vous proclamerez dans le pays la libération pour tous les habitants, ce sera pour vous un jubilé… »
Ainsi c’est, après  quarante neuf années révolues, après le temps des récoltes, que commençait  le temps du jubilé càd la cinquantième année chez les Hébreux.
La parole « cor » mentionnée ici, était la trompette utilisée pour annoncer l’année du Jubilé, tous les cinquante ans, et le cor était une corne du bélier, qu’on appelle « yôbel » en hébreux, d’où le mot « jubilé ». Le jubilé chez les Hébreux était donc une année de libération des esclaves, de partage de terres, de remise de dettes, de remise en question personnelle, de pardon, d’égalité entre les hommes.
Dans le Nouveau Testament, cette pratique sera surenchérie et accomplie par Jésus Christ notamment lors de son enseignement dans la synagogue de Nazareth :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la bonne nouvelle au pauvres. Il m’a envoyé proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté, proclamer une année de grâces par le Seigneur » Luc 4,18-19 
Jésus Christ est donc l’auteur et l’objet du jubilé dans l’Eglise, Lui que le Pape François, pour lancer le Jubilé en cours, a appelé le « Visage de la Miséricorde du Père ». Ainsi le Jubilé sera une année de joie, d’autant que, une autre origine du mot jubilé est le mot latin « jubilus ou jubilum » qui signifie « cri » et aussi « cri de joie, cri d’allégresse ». Ainsi une année jubilaire est, d’une part, une année de conversion, de remise en question, et d’autre part, de joie, pour qui en aura profité.
D’après les origines bibliques, le jubilé était donc célébré tous les cinquante ans. Mais, d’après l’histoire de l’Eglise, c’est depuis que le 1er Janvier 1300, le Pape Boniface VIII institua dans l’Eglise Catholique Romaine, que le jubilé ordinaire aura lieu tous les 25 ans. Toutefois, l’histoire va nous montrer que, d’après les papes et les circonstances, le jubilé ordinaire a été célébré, soit tous les 50 ans, soit, et ce, plus souvent, tous les 25 ans jusqu’au dernier jubilé de 2000. Chaque Année jubilaire ou Année Sainte avait son thème spécifique sur lequel le Pape régnant voulait insister et le tout, se ramenant à raviver la foi et la sainteté de vie des catholiques. Après le dernier jubilé de l’An 2000 sous le Pape Saint Jean Paul II, le prochain jubilé devrait avoir lieu en l’An 2025. Voilà pourquoi le Jubilé proposé à l’Eglise par le Pape François, est appelé « extraordinaire ».  
Le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde
Qu’est-ce que la miséricorde ?
 Du mot latin : Misericordia  et en deux autres mots latins : miseria: misère + cor (cordis ) : cœur. On peut dire que c’est avoir un cœur gros devant la misère. Misercordia, qui a beaucoup de sens, signifie donc miséricorde dans le sens de pitié. Miséricorde signifie aussi souffrance avec l’autre qui souffre ou compassion. Ainsi devant le péché qui rend l’homme pécheur, malheureux et donc misérable, le cœur de Dieu en devient ému et s’étreint. Plein de compassion et de pitié, Il offre son pardon sans condition, sauf de lui faire confiance.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons que, Dieu reste « patient et miséricordieux » devant son peuple souvent rebelle et ignorant. Dieu est, par définition, miséricorde dans sa relation avec son peuple.
« Tu es un Dieu qui pardonne, un Dieu bienveillant et miséricordieux, patient et d’une immense bonté. » (Néhémie 9,17).
Dans le Nouveau Testament, Jésus est Celui qui incarne la miséricorde du Père, à savoir sa compassion et son pardon pour l’homme. Durant tout son ministère terrestre, Jésus a montré dans ses enseignements et dans ses actes qu’Il était vraiment le visage de la Miséricorde de Son Père. C’est surtout par sa Passion et sa Mort que nous touchons du doigt l’Amour miséricordieux infini de Dieu. Et le Saint Père de le dire en ces termes :
« Lorsqu’il instituait l’Eucharistie » (le Jeudi Saint),…Jésus « établissait symboliquement cet acte suprême de la Révélation dans la lumière de la miséricorde… Les signes qu’il accomplit, surtout envers les pécheurs, les pauvres, les exclus, les malades et les souffrants, sont marqués par la miséricorde. Tout en Lui parle de miséricorde. Rien en Lui ne manque de compassion. » n°6
Sa Mère la Vierge Marie est aussi la Mère de la miséricorde. Elle qui a fait l’expérience de la miséricorde de Dieu, quand Elle a été associée à l’œuvre du salut, quand elle fut choisie pour être la Mère du Visage de la miséricorde de Dieu. Le Pape conclut en nous recommandant à son appui,  en ces termes :
« Que notre pensée se tourne vers la Mère de la Miséricorde. Que la douceur de son regard nous accompagne en cette Année Sainte, afin que tous puissent découvrir la joie de la tendresse de Dieu. » n°19   
Dieu est donc miséricordieux pour chacun de nous, pour que chacun de nous soit miséricordieux envers son frère et sa sœur. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » Lc 6
Et le Saint Père de le dire ainsi :
« …la miséricorde est, dans l’Ecriture, le mot-clé pour indiquer l’agir de Dieu envers nous. Son amour n’est pas seulement affirmé, mais il est rendu visible et tangible. L’amour miséricordieux des chrétiens doit être sur la même longueur d’onde. Comme le Père aime, ainsi aiment les enfants. Comme il est miséricordieux, ainsi sommes-nous appelés à être miséricordieux les uns envers les autres. »  n°14
Pourquoi le Jubilé sur la Miséricorde ?
L’on peut se demander pourquoi le Saint Père a choisi ce thème de la Miséricorde de Dieu ? Après avoir observé combien le monde et l’Eglise en particulier, durant cette période critique de l’histoire, semble perdre le sens du pardon, le Pape François a choisi la miséricorde comme thème du Jubilé extraordinaire, pour rappeler l’Amour infini de Dieu envers l’homme, manifesté par son pardon dans la personne du Christ Jésus, pour que l’Eglise, qui est « porteuse » de la miséricorde » et du pardon et en est la dispensatrice, soit plus crédible dans sa mission. Le Pape François dit entre autres :
« La miséricorde est le pilier qui soutient l’Eglise…La crédibilité de l’Eglise passe par le chemin de l’amour miséricordieux et de la compassion. Peut-être avons-nous parfois oublié de montrer et de vivre le chemin de la miséricorde…. Il est triste de voir combien l’expérience du pardon est toujours plus rare dans notre culture. Même le mot semble parfois disparaître….Le temps est venu pour l’Eglise de retrouver la joyeuse annonce du pardon….Misericordiae vultus  n° 8
S’appuyant sur la tradition, le Saint Père montre combien ses prédécesseurs avaient souligné l’importance de la miséricorde dans la vie de l’Eglise. Le Concile Vatican II, en l’honneur duquel il a ouvert la Porte Sainte le 8 Décembre 2015, anniversaire de 50 ans de sa clôture, a donné des  directives pour une Eglise miséricordieuse. Les Papes Saint Jean XXIII, Paul VI, et surtout Saint Jean Paul II dans son  Encyclique (Dives in misericordia : Riche en miséricorde), a montré la nécessité et l’urgence de rappeler la miséricorde divine. Il écrivait entre autres :
« La mentalité contemporaine semble s’opposer au Dieu de miséricorde. Elle tend à éliminer et à ôter du cœur humain la notion même de miséricorde. Le mot et l’idée de miséricorde semblent mettre mal à l’aise l’homme qui, grâce à un développement scientifique et technique inconnu jusqu’ici, est devenu maître de la terre qu’il a soumise et dominée….Le mystère du Christ….me conduit…à en appeler à cette miséricorde et à l’implorer dans cette phase difficile et critique de l’histoire de l’Eglise et du monde. »
Tout Jubilé dans l’Eglise Catholique est marqué par des signes visibles pour aider les chrétiens à bénéficier des grâces du Jubilé. En voici certains.
1.       La Porte Sainte.
La Porte Sainte est le premier symbole de l’Année jubilaire, pour signifier « le passage vers les grâces divines », et, en l’occurrence, vers la Miséricorde divine. En effet, c’est par ce geste hautement symbolique, que s’ouvre officiellement le Jubilé. La Porte Sainte dans la Basilique Saint Pierre à Rome reste fermée et est ouverte uniquement à l’occasion de l’Année Sainte. Ainsi, le 8 Décembre 2016, le Pape François a ouvert la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre à Rome, l’église-mères de toutes les églises catholiques romaines du monde. C’est plus tard, dans l’histoire, que le Pape institua comme Portes Saintes les portes des 3 autres basiliques papales à Rome : Saint Jean du Latran, Sainte Marie Majeure, Saint Paul-hors-les-murs. Ces portes ont été ouvertes également pour commencer cette Année Jubilaire. Ensuite, le Saint Père a institué comme « Portes Saintes », les portes des églises cathédrales qui sont des « églises-mères » dans tous les diocèses du monde, et les autres églises choisies comme telles, qui sont appelées aussi des « églises jubilaires ». Ainsi dans le Vicariat du Brabant wallon, furent choisies comme portes saintes ou églises jubilaires, la Basilique Notre-Dame de Paix et de Concorde à Basse-Wavre, la Collégiale Sainte Gertrude à Nivelles et l’église Saint-Médard à Jodoigne.
Nous proposons que notre paroisse puisse déléguer ceux parmi nous suffisamment valides pour faire le pèlerinage dans l’église jubilaire de Jodoigne, tout près de chez nous. Il existe une célébration de prière lors du pèlerinage qui nous aidera si nous nous décidons à faire le pèlerinage. Ceux qui le désirent, pourront s’inscrire. Le temps opportun vous sera communiqué dès que possible.
2.       Le pèlerinage.
Le pèlerinage est un des signes particuliers au Jubilé. Il est le chemin vers la miséricorde. Il symbolise le parcours que le chrétien fera pour aller vers la miséricorde. « Ce sera le signe, dit le Pape François, que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et sacrifice.» Le Pape demande que chacun fasse un pèlerinage comme il le peut bien sûr. Ceux qui en seront physiquement incapables, il leur est réservé d’autres modalités qui remplacent le pèlerinage. Le  Pape conclut : 
«  Que le pèlerinage stimule notre conversion : en passant par la Porte Sainte, nous nous laisserons embraser par la miséricorde de Dieu et nous nous engagerons à être miséricordieux comme le Père l’est avec nous. » Misericordiae vultus n°4
3.       L’indulgence.
L’indulgence est aussi un des éléments caractéristiques de l’Année Sainte. Une occasion pour nous de voir la doctrine et la pratique de l’indulgence.
Quelqu’un d’entre nous m’a une fois, demandé à propos des indulgences et je lui avais répondu à la dérobée. Voici maintenant une réponse plus convenable !
Dans sa Bulle « Misericordiae vultus Jesus », le Pape François explique le sens et la valeur de l’indulgence en ces temes :
« Dieu nous pardonne les péchés et ils le sont réellement ». Mais « reste l’empreinte négative du péché dans nos comportements et dans nos pensées. En d’autres termes, le péché même pardonné, cause des dégâts que nous pouvons connaître ou ne pas connaître. La miséricorde de Dieu est plus forte que tout ceci. Elle devient indulgence du Père qui rejoint le pécheur pardonné.» Dans l’Eucharistie nous sommes en communion avec nos frères et sœurs au ciel. Leur sainteté vient au secours de notre fragilité »
Voici comment le Catéchisme de l’Eglise Catholique définit la parole « indulgence » en citant l’Encyclique « Indulgentiarum doctrina » du Pape Paul VI :
« l’indulgence est la rémission de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle est bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Eglise, laquelle, en tant dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité, le trésor des satisfaction du Christ et des saints. L’indulgence est plénière ou partielle selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché… »
Illustrons cela par un exemple. Supposons que quelqu’un par des racontars, a détruit la réputation d’une épouse de façon tellement irréparable qu’elle est séparée de son mari. L’auteur de ce péché a reçu le Sacrement de pénitence est a été réellement pardonné. Mais les séquelles de son péché restent. Le foyer est divisé pour de bon. Il n’y a même moyen de lui demander pardon, parce qu’ils ont disparus. En fait le péché continue son œuvre. Le noyau du péché a été détruit. Il faut continuer la destruction des conséquences de ce péché en essayant de réparer le mal. En cas de vol on peut réparer en remboursant. Quand cela n’est pas possible, comme dans l’exemple cité plus haut, le pénitent, en accomplissant une bonne œuvre, qui remplace la pénitence, l’Eglise, en puisant dans le « trésor » des mérites du Christ et des saints. 
Les indulgences sont donc le signe de cette miséricorde infinie de Dieu qui va au dessus de ces conséquences de ton péché. Il suffit d’accomplir des œuvres de pénitence, de piété et de charité. C’est dire donc que les indulgences sont reçues régulièrement quand le fidèle se confesse, reçoit la Sainte communion, prie régulièrement et accomplit de gestes de charité de toute sorte. De manière spéciale, les indulgences sont proposées à des occasions particulières comme maintenant au cours de l’Année jubilaire et durant le Carême.
En général, les conditions pour recevoir l’indulgence sont les œuvres de miséricorde et de pardon, la prière et les différentes pratiques de la pénitence. De façon particulière, en cette Année Sainte, les conditions requises sont :
1.       Pèlerinage dans l’une des églises jubilaires càd passer par la porte dans un esprit de repentance et de conversion. Ceux qui ne savent pas se déplacer la reçoivent là où ils sont.
2.       S’approcher du Sacrement de pénitence ou de Réconciliation.
3.       Recevoir la Sainte Communion avec foi et respect, au cours de la messe ou en dehors.
4.       Réciter le Credo (Je crois en Dieu), le Notre Père et le Je Vous salue Marie.
5.       Prier pour le Pape et pour ses intentions

Carême 2016 : le temps de la Miséricorde.
Le Saint Père écrit :
« Puisse le Carême de cette Année jubilaire être vécu plus intensément comme un temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de Dieu. » n° 17
Le Carême de cette Année Sainte revêt donc un caractère spécial. L’Eglise vivra ces quarante jours de miséricorde par le jeûne ou la pénitence, les actes de charité et la prière de façon plus orientée vers la miséricorde divine. Les initiatives de ce temps de ce temps de Carême sont mentionnées ci-après.
1.       La pastorale auprès de nos Malades.
Nous allons administrer le Sacrement des Malades ou Onction des malades, dès que les températures s’amélioreront. Au jour fixé, nous nous rassemblerons à l’église paroissiale avec tous nos frères et soeurs qui, pour une raison ou une autre, ne savent plus y arriver. Nous leur devons de leur montrer que la miséricorde de Dieu peut les atteindre aussi et surtout eux. Nous leur donnerons l’occasion de franchir la « porte sainte » de leur église au cours de cette Année jubilaire. Pour eux, leur église sera une « église jubilaire ». Tandis que tous ceux et celles qui les aiderons à franchir la porte de l’église auront accompli une œuvre de charité et de pénitence, les malades eux-mêmes auront accompli une œuvre de pénitence et de foi.
2.       Le Sacrement de la Réconciliation.
Le Sacrement de la Réconciliation est le sacrement de la miséricorde par excellence. Il est le signe visible que le chrétien a confiance en la miséricorde de Dieu en son Amour. Le Sacrement de la Réconciliation, loin d’être un moment d’humiliation pour le pénitent, il est plutôt un  moment  qui procure la joie et la « véritable paix intérieure », dans la mesure où, comme l’écrit le Pape :
« le pardon est une force qui ressuscite en vie nouvelle et donne le courage pour regarder l’avenir avec espérance. » n° 8
Et le Pape de nous encourager au Sacrement de la Réconciliation:
« Vivons intensément le Jubilé, en demandant au Père le pardon des péchés et l’étendue de son indulgence miséricordieuse » n° 13
Et le Pape de souhaiter que les confesseurs, à l’exemple du père de l’enfant prodigue de l’Evangile, sachent accueillir
« dans le cœur du pénitent, l’appel à l’aide et à la demande de pardon. » Qu’ils fixent « le regard sur Jésus « Grand Prêtre miséricordieux et digne de foi. » He 2,17 » n° 12.
Notons en passant que le Pape s’est proposé d’envoyer dans tous les diocèses du monde, des confesseurs,  appelés « missionnaires de la miséricorde », qui auront l’autorité de pardonner les péchés ordinairement réservés au Saint Siège.
En vue d’aider les chrétiens à recevoir le Sacrement de la Réconciliation sans honte ni peur, le Saint Père écrit encore :
« Face à la gravité du péché, Dieu répond par la plénitude du pardon. La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne. » n° 2.
En effet, dans le Sacrement de la Réconciliation, le pardon est sans condition, sauf accepter la fragilité de l’homme et la bonté infinie de Dieu. Dieu ne juge pas. Il pardonne par le ministère des confesseurs. La prêtre qui confesse écoute et pardonne au nom de la miséricorde de Dieu. Le pardon n’est pas sien. Il est de son Maître qui lui dicte de donner ce pardon pour que le pénitent soit libéré. C’est ce que souligne le Pape François quand il écrit :
Dieu est toujours prêt à écouter et moi aussi je le suis, comme mes frères évêques et prêtres… »
Encouragé par cet enseignement, je vous propose d’organiser une célébration communautaire de ce Sacrement, spécialement pendant le Carême, avec la possibilité des confessions individuelles pour qui voudra. Mais sachons que la célébration pénitentielle communautaire ne remplace pas la confession individuelle, sauf en cas de force majeure; elle l’encadre et l’introduit. Lors de la célébration communautaire, d’autres prêtres pourront  être invités pour les confessions. Au demeurant, l’Abbé André, votre prêtre est et sera  toujours à votre disposition pour les confessions individuelles.
Pendant le Carême, je serai à l’église,
du Lundi au Vendredi de 8.30 à 10.00 et de 17.30 à 18.30. Samedi de 17.00 à 18.00 ; Dimanche de 9.30 à 12.30.
En tout cas, un coup de fil à tout moment suffit, et je serai à votre disposition, chez vous, à l’église, ou à la cure. GSM 0485.283.771 – 081.65.61.17.
Je vous propose également, pendant ce temps de Carême, l’exposition et l’adoration  Saint Sacrement, tous les jeudis : de 8.30 à 17.30 et le Chemin de croix  tous les vendredis à 18.30 ou à une autre heure convenable.






PÂQUES 2016
Le saviez-vous ?
La Fête de Pâques est la fête la plus importante de l’Année liturgique. Toutes les fêtes de l’année liturgique tirent leur source et convergent vers la Fête de Pâques et plus précisément du Triduum Pascal càd. le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Samedi Saint. Le Triduum pascal commence avec la messe du Jeudi Saint le soir, la messe de la Cène du Seigneur et se termine le Jour de Pâques.
Ces trois jours sont au cœur du mystère chrétien. Ils sont au centre des célébrations de toute l’année liturgique. Selon les normes universelles de l’année liturgique,
« Aussi le triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Seigneur brille-t-il comme le  sommet de l’année liturgique. De même que le Dimanche constitue le sommet de la semaine, de même la solennité de Pâques constitue le sommet de l’année liturgique. » n° 17-19
Nous savons que le premier texte des Evangiles à avoir été mis par écrit est celui de la Passion. Ainsi tous les autres textes ont été écrits à partir de la Passion du Seigneur. Vu l’importance du mystère pascal, vous me permettrez de souligner cette importance en parcourant avec vous l’origine de la préparation et de la célébration de cet évènement sans précédent dans l’histoire de l’Eglise et du monde.
La Fête de Pâques
L’Eglise primitive, depuis l’Ascension jusqu’au 4ème siècle à peu près ne célébrait aucune fête comme Noël, ou aucune autre fête de celles que nous connaissons aujourd’hui. Les chrétiens se rencontraient une fois par semaine pour célébrer la Résurrection du Seigneur le dimanche, que les Romains appelaient « le jour du soleil ». Aussitôt, l’expression se transforma en « Dominica dies » ce qui signifie « jour du seigneur », d’où « dimanche ».
Après quelques décennies, les chrétiens sentirent le besoin de célébrer l’évènement central de leur foi, d’une manière spéciale. En effet ils considéraient Pâques comme la « mère de toutes les fêtes » Au 2ème siècle, la Fête de Pâques était célébrée dans toutes les communautés chrétiennes de l’empire romain. La célébration était précédée par une assemblée de prière durant la nuit et se terminait par l’Eucharistie. C’est l’ancêtre de la « Veillée pascale » actuelle.
Nous savons tous que le succès d’une fête dépend de sa préparation. C’est ainsi que quelques 200 ans après l’évènement Jésus, les chrétiens instituèrent une période de préparation de trois jours pendant lesquels ils priaient, jeûnaient et méditaient en exprimant leur regret pour la mort du Christ.
Une si grande fête n’avait besoin de préparation seulement, elle devait être fêtée en conséquence. Il fallait trouver un moyen de prolonger la joie et bienfaits spirituels de cette grande fête. Ainsi il fut institué une période de  « sept semaines » ou les 50 jours de Pentecôte. C’est comme si c’était le même jour qui dure 50 jours. Ainsi le disait Saint Athanase : « Les 50 cinquante jours à partir du Dimanche de la Résurrection jusqu’à celui de la Pentecôte sont célébrés dans la joie et l’exultation, comme si c’était un jour de fête unique, ou mieux comme un « grand dimanche ». Durant cette période, les prières étaient récitées debout ; il n’y avait plus de jeûne ; c’était le temps des baptêmes. La Fête de Pâques durait donc 50 jours de célébration.
Vers l’an 350, les chrétiens sentirent que trois jours pour préparer une si grande fête ne suffisaient pas. Ils instituèrent la période de 40 jours. C’est ainsi que naquit la période de Carême. L’origine de ce mot est le latin « quadragesima dies », le quarantième jour, sous entendu, de la fête de Pâques.
 Pourquoi quarante jours ?
Dans la Bible, les chiffres n’ont pas une valeur arithmetique, mais bien une valeur symbolique. Ainsi le chiffre quarante, ainsi que ses multiples, symbolise une période de temps, long ou court, qui suffit pour préparer un évènement. Il existe plusieurs exemples : Moïse passa 40 jours et 40 nuits sur la Sainte Montagne pour se préparer à mission; ainsi aussi Jésus passa 40 jours et 40 nuits au désert. Le déluge dura 40 jours et 40 nuits pour préparer une nouvelle humanité ; le peuple d’Israël passa 40 jours dans le désert pour entrer dans la terre promise ; les habitants de Niniveh firent pénitence pendant 40 jours pour être pardonné par Dieu ; le prophète Elie marcha 40 jours pour arriver à la Montagne de Dieu. De combien de jours, pensez-vous, les chrétiens avaient besoin pour préparer leur Grande Fête, Pâques ? Quarante jours bien sûr.
Que faire pendant le Carême ?
Nous avons déjà mentionné, plus haut, certaines initiatives dans le cadre du Carême spécial de l’Année Sainte. Au demeurant, les thèmes du Carême restent : la prière, le jeûne et les actes de charité.
Depuis le temps de l’Eglise primitive, le Carême a toujours été aussi le temps de la préparation des catéchumènes au Baptême. De même, le Carême a toujours été considéré comme un temps de réconciliation entre le chrétien et son Dieu d’une part, et son frère ou sa communauté chrétienne d’autre part.
Voici maintenant comment se dérouleront les cérémonies.
Mercredi 10 Février à 18.30 : Mercredi des Cendres
                La cérémonie de l’imposition des Cendres commence après l’homélie.

Dimanche 20 Mars à 10.30 : Messe des Rameaux ou de la Passion

Rassemblement devant la cure (s’il ne pleut pas)
 Un chant (chorale)
Monition par le prêtre
Prière et bénédiction du buis
Evangile de Jésus Christ selon Saint Luc 19,28-40
Procession des rameaux avec des chants et danses vers l’église paroissiale
Messe de la Passion :
·         Prière
·         Lecture du livre d’Isaïe 50,4-7
·         Psaume
·         Lecture de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11
·         Acclamation de l’Evangile : Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus
·         La Passion selon Saint Luc 22,14-23,56
·         Homélie
·         Profession de foi
·         Prière universelle
·         Liturgie eucharistique

Jeudi 24 à 18.30 : Messe du Jeudi Saint : de la Cène du Seigneur

La messe comme d’habitude
Pendant que l’on chante le Gloria on sonne les cloches et les cloches se taisent jusqu’à la Veillée Pascale, le Samedi Saint.
Lavement des pieds:
Après l’homélie : le lavement des pieds des enfants de la catéchèse 
 un bassin pour recueillir l’eau+ jarre pour verser+un essuie-main et 3 personnes qui aident le célébrant
                Pendant le temps du lavement la chorale chante
                Prière universelle
                Liturgie eucharistique commence par l’offertoire comme d’habitude
Transfert du Saint-Sacrement :
Après la prière après la communion, les réserves eucharistiques qui sont restées sur l’autel, sont déposés dans un endroit prévu.
Veillée eucharistique : adoration du Saint-Sacrement pendant un temps raisonnable

Vendredi 25 à 18.30 : Vendredi Saint

 Chemin de croix à l’église par le Curé
Liturgie de la Parole :
                Is 52,13-53,12
                He 4,14 5,9
                Jn 18,1-19,42 : La Passion
Grande Prière universelle
Liturgie de la Croix : vénération de la croix
La Communion

Samedi 26 à 18.30 : Samedi Saint : Veillée Pascale

1.       Liturgie de la lumière : le feu et le cierge pascal et l’encensoir
Monition
Bénir le feu
Les symboles du cierge pascal
Allumer le cierge pascal
Procession dans l’église où les lumières sont éteintes: le prêtre chante 3x « Lumière du Christ » en élevant le ton graduellement ; Réponse: « Nous rendons grâce à Dieu »
L’Annonce de la Pâque : 2ème forme
R/ Nous te louons, splendeur du Père, Jésus Fils de Dieu
Liturgie de la Parole :
1.       Genèse 1,1-2,2
Psaume + Prière
2.       Exode 14,15-15,1a
Psaume+ Prière
3.       Ezékiel 36,16-17a ; 18-28
Psaume + Prière
                                               Gloria chanté et au sons des cloches
4.       Lettre aux Romains 6,3-11
5.       Alleluia solennel
6.       Evangile selon Saint Marc 16,1-7
3.       Liturgie baptismale
Litanie des saints
Bénédiction de l’eau, Renouvellement de la profession baptismale, Prière universelle
Liturgie eucharistique comme d’habitude
Di 27 à 10.30 : Messe du Dim de la Résurrection


Bonne Fête de Pâques. Alleluia !!!!